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Marengo Museum (Italie)

Réalisation de mannequins complets pour le musée de la bataille de Marengo


Mannequin d'artilleur lors du passage des Alpes


Le passage des Alpes s'effectue dans des conditions extrêmes, où les fantassins, affrontant la neige épaisse, tirent les canons posés sur des troncs d'arbre creusés pour faciliter leurs déplacements sur le sol glissant.

Tandis qu'ils progressent lentement à travers le paysage enneigé, l'artilleur, situé à l'arrière, veille sur la trajectoire du canon, ajustant constamment sa direction pour éviter les obstacles et guider son déplacement avec précision. Son rôle est crucial, car il assure que le canon reste sur la bonne voie.


Evocation de la mode parisienne sous le Consulat


Sous le Consulat, la mode féminine parisienne, inspirée de l'Antiquité, traverse aussi les Alpes, marquée par des robes fluides en tissus légers, des voiles tombant en drapés élégants, et de grands châles ajoutant une touche de sophistication. Les femmes portent des chapeaux capotes, alliant charme et praticité. Ces tenues, simples mais raffinées, symbolisent le renouveau de la mode, qui se libère des styles passés pour adopter une silhouette aérienne et élégante, à l'image de l'époque.


Mannequin de Michael Friedrich Benedikt von Melas


"Il passait dans le Var et préparait l'invasion de la Provence lorsque Bonaparte, revenu de la campagne d'Égypte, le contourna en traversant les Alpes et interrompit ses lignes de communication. Melas tenta de réagir face à Bonaparte à Marengo, et y fit tout ce qu'il pouvait. Il pensait bien avoir vaincu son ennemi et avait déjà envoyé un courrier à Vienne porter la nouvelle de son succès lorsque l'arrivée soudaine des troupes du général Desaix (qui mourut au combat) renversèrent le sort de la bataille et sauvèrent Bonaparte. Totalement découragé, Melas signa alors la convention d'Alexandrie."


Mannequin d'Officier de cavalerie


La tenue de cavalerie se compose d'un habit en drap bleu avec basques et revers rouges, d'une culotte de peau ajustée et d'un gilet blanc. Un manteau sans manches gris protège le cavalier, et un ceinturon en buffle blanc porte le sabre. Le bicorne en feutre noir, orné d'une ganse et d'un bouton d'uniforme, complète l'ensemble. Les gants de peau avec crispins en buffle blanc et les bottes à l'écuyère, à tige forte et éperons en acier, assurent confort et fonctionnalité pour le cavalier.


Mannequin de la cantinière


La cantinière réconforte le soldat blessé, offrant un geste de soutien, tandis que l'on devine que ce n'est certainement pas de l'eau dans ce tonneau peint à la main d'un faisceau de licteur et de drapeaux, symbole de la liberté.


La tenue, de style provençal, comprend un caraco à basques et une grande visite, fidèle à l'authenticité des costumes de l'époque. Elle porte autour du cou la médaille officielle de cantinière, reconnue et autorisée, suspendue à un ruban.


Son bonnet de police, quant à lui, est un fac-similé précis de celui des vitrines du Musée de l'Empéri de Salon-de-Provence. La broderie sur le bonnet représente le soleil levant de la Liberté, symbole fort de l'époque, marquant à la fois la révolution et l'espoir d'une nouvelle ère.


Note technique : Pour plus de réalisme, les mains en position ont été moulées directement sur une personne en alginate. Le tirage a été effectué en plâtre polyester, suivi d'un maquillage soigné.


Mannequin du fantassin Français blessé


Tenue réglementaire pour ce grenadier d'infanterie : habit en drap bleu avec revers blancs, conformément au règlement de 1786, toujours en vigueur, épaulettes rouge de Grenadier.

Le gilet fantaisie est rayé, tandis que la culotte est blanche et les guêtres noires. Les chaussures sont cloutées, et il porte le grand bicorne révolutionnaire avec le flot de crin rouge.

Les équipements comprennent la giberne avec sa banderole, la banderole pour le sabre briquet, ainsi que le havresac en veau. Il est également équipé de son fusil modèle de l'an IX.


Mannequin du fantassin Autrichien


L'habit blanc de coupe plus "Ancien Régime" caractérise ce fantassin autrichien.

Le col retombant, et les basques courtes, retroussées sur les côtés, rappellent ce style. Sa coiffure, d'un modèle bien particulier, est ornée d'une plaque sur le devant, ajoutant une touche distinctive et d'un branchage de houx et d'un pompon de laine sur le coté.

Les chaussures sont montantes, bien adaptées à la marche prolongée, tandis que le havresac, simple avec une seule anse, est porté sur le côté, offrant certainement moins de praticité dans les déplacements.


Les vitrines d’accessoires


Les objets "touch"


Les drapeaux


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