Habit de Grenadier à Pied de la Garde Impériale au Premier Empire
- Ateliers du Chat Botté
- 12 mai 2021
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 29 juin

La réussite d’un uniforme historique : un équilibre entre rigueur et cohérence
La réussite d’un uniforme historique ne se limite pas au bon choix des couleurs ou des matières.
Travailler sur des uniformes historiques implique de déterminer quels éléments doivent rester invariables – car porteurs de l’identité visuelle et symbolique du corps représenté – et quelles parties peuvent être ajustées.
Cela permet de garantir une unité d’ensemble, même lorsque les porteurs ont des tailles et des gabarits différents.
Par ailleurs, chaque uniforme s’inscrit dans les codes vestimentaires de son époque. Réussir une reconstitution fidèle nécessite donc non seulement une rigueur technique, mais aussi une compréhension fine des styles, des usages et des normes esthétiques en vigueur à un moment de l’histoire.

Un exemplaire du temps au musée de L'Emperi de Salon de Provence servant de base documentaire :
1/ l'Original, Habit du Général Dorsenne (a droite)
2/ A gauche, un facsimile réalisé par Les Ateliers du Chat Botté pour la Musique de Dijon.

Mise en pratique des prescriptions règlementaires et détails essentiels de fabrications :
Conformément au règlement, le bas du revers de l'habit s'arrête au niveau du rabat de la poche du gilet en hauteur et à 2/3 de sa longueur
Passants d'épaulettes rouge bordés de blanc | Collet droit, rigide, se rétrécit en haut | Pattes de parements de manches à trois pointes |
Grenades de retroussis brodées en fils couleur aurore sur drap blanc | 2 vraies poches dans les basques | Fermetures par agrafes incrustées et cousues sur toutes les épaisseurs |
Doublure en coton, rabattue à la main | Passepoils des fausses poches incrustés | Fausses poches en accolades sur les basques |
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